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Nos émotions face aux enjeux écologiques (I)

Islande, Reykjavik, Le perlan.


Debout devant cette vidéo, j’ai le regard vissé sur les images qui se succèdent en mode accéléré. Ce n’est qu’un gros tas de neige qui fond, qui rétrécit, qui se retire à reculons comme on tire sa révérence d’un pas hésitant. Ce n’est qu’un paysage minéral que découvre une couverture d’une pâleur mélancolique, de nouveaux amas de cailloux qui se forment à mesure que le blanc immaculé s’écorne. C’est un géant parmi les géants qui en aura vu d’autres. Devant les visiteurs qui défilent dans la salle de ce musée du pays de feu et de glace, ce colosse désormais aux pieds d’argile expose à qui veut sa vulnérabilité qui se creuse comme les rides d’un visage trop vite vieillissant ; comme un cri d’alarme, conscient peut-être de sa fin qui s'approche, mais impuissant à jouer de sa toute-puissance pour la contenir.


Le réchauffement climatique, dans ces régions particulièrement vulnérables, est une triste réalité. Les glaciers perdent plusieurs dizaines de mètres par an, encore plus vite que dans le reste du monde. Rien ne semble arrêter cette hémorragie, transparente, au sens propre comme au sens figuré.


Dans mon esprit, les pensées se bousculent et les émotions leur ferment le pas. L’inquiétude. Que va-t-il advenir de la faune et de la flore qui vit dans le giron de tous ces paysages amenés à être drastiquement chamboulés et irrémédiablement transformés, quel impact pour les humains ? La culpabilité. Pour venir ici, n’ai-je pas moi-même « craché » ma part de CO2 et anéanti au passage des efforts savamment entretenus pour maîtriser mon bilan carbone ? La colère. Pourquoi n’allons-nous pas assez vite dans les mesures à prendre pour freiner toute cette folie ? L’émerveillement. Dieu que la nature est toujours tellement belle et saisissante.


Quelques mois plus tard, j’écoute religieusement Olivier Remaud – philosophe et directeur de hautes études à l’EHESS - sur France Inter, parler des icebergs. « Les frontières entre ce qui est vivant et ce qui ne l’est pas sont plus floues qu’on ne le pense. Et avant de mourir, il faut bien que l'iceberg naisse. On dit d’un bloc de glace qui se détache d’un glacier qu’il est "nouveau-né" ». Au cours de l’émission, j’apprendrais également que les autochtones autant que les scientifiques disent que le glacier dans ce cas « vêle ». Je me remémore mon passage au Perlan, je me remémore les titans que mon regard a croisés ou que mes pieds ont foulés durant mon séjour islandais. Je suis certaine de les avoir entendus pleurer !


La question écologique avec ses enjeux et ses défis actuels et à venir suscite en chacun de nous un répertoire de réactions, de sentiments et d’émotions très vaste. Il n’y a aucun jugement de valeur à porter sur ces émotions et leurs manifestations que les uns et les autres pouvons ressentir car chacune est incontestablement légitime. L’intérêt que nous portons, la sensibilité dont nous faisons preuve quant à certaines questions sont le produit complexe de notre histoire personnelle, notre éducation, le contexte dans lequel nous évoluons, le niveau d’accès à l’information dont nous disposons, nos contraintes et nos propres limites ; nos besoins, priorités et croyances. Si l’enjeu écologique est bien réel et que le risque qu’il fait courir à la planète, à la vie sur terre telle qu’elle existe aujourd’hui, est de plus en plus connu et bien documenté depuis quelques temps ; si les arguments scientifiques largement diffusés sont aujourd’hui difficilement réfutables, l’accès à ces connaissances, le rapport que nous entretenons à cette donne et la lecture que nous en faisons peut largement varier d’une personne à l’autre.


Il apparaît ainsi primordial d’essayer de comprendre ce que cache ces émotions et les diverses attitudes sous-jacentes. Que disent-elles vraiment de nous et de notre rapport à cette crise écologique dont les effets sont déjà perceptible dans nos vies ici et maintenant, et pas seulement à l’autre bout du monde ? Comment le fait de mettre le doigt sur nos émotions, les nommer et les connaître nous aident à agir ?

Pourquoi parler d’émotions quand on parle d’écologie ?


Face aux enjeux écologiques qui appellent nécessairement à l’action et à la révision et l'adaptation de nos habitudes et pratiques économiques et sociales, nous adoptons les uns et les autres des attitudes et stratégies comportementales parfois très différentes, qu’elles soient conscientes ou non. Ces attitudes sont guidées par des émotions qui peuvent activer (positivement ou négativement) ou au contraire neutraliser et inhiber notre capacité à agir.


En sciences cognitives, nous comprenons de mieux en mieux le processus de prise de décision et celui-ci n’est plus vu comme reposant sur des fonctions purement cartésiennes :

  • comparatives : par l’appréhension des différents scénarios et hypothèses possibles,

  • et exécutives : par la sélection à l’issue de l’étape précédente de scénarios maximisant le gain et minimisant la perte (en matière d’écologie, nous savons que plusieurs biais peuvent entrer en compétition dans ce processus de comptabilité et de bilan, les services écologiques étant peu valorisés).

La prise de décision fait en réalité intervenir tout un spectre supplétif voire substitutif des mécanismes précités, qui repose sur d’autres fonctions telles que la mémoire (nos expériences et souvenirs), nos sensations (plaisir, dégoût) bref en somme, ce qui contribue à construire nos émotions. Ainsi, 86% de nos décisions seraient conduites par la partie émotionnelle de notre cerveau, si l’on en croit Suzanne Peck, Présidente de l’IOIC (Institute Of Internal Communication). Si ce chiffre ne semble pas repris dans les nombreuses études sur le sujet, ces dernières tendent toutes à démontrer le rôle capital des émotions dans nos décisions. L’absence d’émotions conduirait même selon les observations d’Antonio Damasio à la perturbation du raisonnement. C’est dire comme il est important dans le champ de l’écologie de prendre tous ces aspects en compte lorsque la question majeure qui est posée est bien celle de l’auto-motivation à agir.


Le conflit entre nos propres perceptions et celles des autres est un autre frein qui nous divise au lieu de nous rassembler autour d’une question qui touche pourtant au bien commun et qui devrait nous fédérer. Des émotions conduisant à des attitudes antagonistes d’une personne à l’autre ou d’un groupe à l’autre peuvent nous porter à croire à tort à des divergences irréconciliables, là où ce sont l’expression immédiate des besoins et les stratégies de réponse qui en découlent qui sont spécifiques. En réalité, notre langage émotionnel et nos besoins fondamentaux sont identiques, ils ne s’expriment tout simplement pas en simultanéité avec ceux des autres, et les manières de « satisfaire » ces besoins peuvent varier.


Il est donc plus que nécessaire d’identifier les états affectifs qui se manifestent chez les uns et les autres face à la question écologique afin de comprendre ce qu’elles ont à nous dire de nos attentes et ce que nous pourrions enclencher comme action à titre individuel, de manière éclairée.


Le sujet abordé ici sera traité en deux articles dans lesquels sera passé en revue le répertoire des émotions les plus fréquentes et tenter de les faire parler une par une. Dans ce premier article seront adressées les émotions peut-être les plus ambiguës et les plus complexes à appréhender car elles sont réputées « froides » et semblent ne pas dire grand-chose : L’indifférence et le déni. Dans le second article, nous évoquerons des émotions plus univoques, dites négatives et positives. A chaque fois seront proposés quelques leviers intéressants pour réguler ces émotions qui mettent souvent au défi notre raison, action et capacité de communication.


Émotions dites “froides”


Nous les expérimentons peut-être nous-mêmes ou nous sentons parfois démuni.e.s face aux personnes qui affichent déni ou indifférence concernant la crise écologique. Que comprendre de ces deux émotions un peu particulières ?


L'indifférence et l’amnésie écologique


L’indifférence n’est pas à proprement parler une émotion mais serait plutôt l’apathie ou autrement le manque apparent d’expression émotionnelle. Certains d’entre nous semblent en effet complètement insensibles à la crise écologique et à ses conséquences, y compris pour la personne elle-même concernée en premier lieu.


Posons-nous quelques questions dans ce cas ! Sommes-nous suffisamment informé.e.s ? Nos sources d’information sont-elles variées et fiables ? Font-elles autorité ? Quels liens peut-on établir entre la crise écologique et la réalité de notre quotidien ? Quels repères utilisons-nous pour juger objectivement de l’état actuel de notre environnement par rapport au passé ? Qu’est-ce qui s’est amélioré et qu’est-ce qui s’est détérioré selon nos propres observations et récits antécédents ? Quelles situations particulières pouvons-nous constater autour de nous et qui nous touchent directement ?


Les chiffres et autres constats scientifiques sont des repères fiables mais qui parfois peuvent sembler éloignés de sa propre réalité lorsqu'ils restituent des moyennes qui gomment certains écarts. Partir du constat individuel et immédiatement accessible peut s’avérer plus concret pour certains et ainsi plus à même d’offrir une expérience directe - l’expérience empirique chère à Bertrand Russell qui la privilégie au concept - et ainsi constater un lien tangible avec les effets de la crise écologique. Mais parfois, l’expérience personnelle peut aussi s'avérer sélective et enfermer la pensée dans le biais de confirmation notamment lorsque les effets immédiats de la crise nous atteignent encore peu dans notre quotidien. Il est primordial dans ce cas d’élargir ses horizons et s’intéresser à ce qui se passe en dehors de sa sphère individuelle, et faire le lien entre son propre mode de vi et son “effet papillon”.


Par ailleurs, l’indifférence affichée peut aussi être une stratégie non consciente d’évitement et une forme d’anesthésie auto-administrée qui permettrait de préserver son état émotionnel de stress, tensions ou déséquilibres affectifs que pourraient engendrer la conscientisation de la crise écologique. L’émotion est dans ce cas bien éprouvée, mais elle est réprimée et n’est volontairement pas exprimée. Il s'agit plus dans ce cas de flegmatisme "affiché" ou d’apathie « forcée ».


Les points évoqués précédemment expliquent cette attitude de l’indifférence d’un point de vue psychologique. D’un point de vue sociologique a été avancée également la notion d’ « amnésie écologique » ainsi que, sous l'angle cognitif, la difficulté d’appréhension des mécanismes non linéaires - à l’œuvre dans la crise écologique et notamment dans l’emballement du climat et la perte de biodiversité.


L'amnésie écologique (ou amnésie générationnelle) " ... est un concept développé en biologie de la conservation stipulant que chaque génération considère comme le point de référence initial d'un écosystème celui qu’elle a connu depuis sa naissance, engendrant un syndrome de la référence changeante. Cela conduit généralement à une anthropisation et une perte de biodiversité de plus en plus importante, la nouvelle génération prenant appui sur l'état « dégradé » qu'elle a toujours connu ». [Source Wikipedia]. Ce phénomène rappelle la fable de la grenouille qui, chauffée progressivement dans de l’eau chaude finit par s’habituer jusqu’à ne plus être en mesure de détecter des situations graves qui mettent sa vie en péril. Cela pourrait également être rapproché d’autres contextes et notamment dans une moindre mesure, ceux liés à des événements historiques traumatisants et leur souvenir en temps de paix dans les générations qui en héritent. La mémoire et les besoins de perpétuation des récits et de transmission intergénérationnelle s’avèrent donc dans le cas de l’amnésie écologique plus que jamais nécessaires (ce journal climatique tenu par des moines japonais 7 siècles durant en donne une illustration).


Le fonctionnement du cerveau humain peut poser une autre difficulté. En effet, l’appréhension du risque portant sur des événements futurs, la capacité de projection dans ce futur perçu parfois comme éloigné, la prédictibilité statistique des différents scénarios possibles ainsi que leur degré d’incertitude est également une gymnastique difficile pour nos esprits habitués pour la prise de décision quotidienne à ramener notre raisonnement dans un mode linéaire et prédictif. Il est nécessaire de comprendre que l’évolution de la crise écologique est clairement un phénomène exponentiel et de fait non linéaire ; la logique heuristique qui fonctionne dans la plupart des situations de notre quotidien peut rendre caduque nos choix faces à des problèmes moins fréquents mais de loin plus complexes.


Nous pouvons ainsi faire le constat que derrière l’indifférence et les freins qui viennent d’être exposés peuvent s’exprimer différents besoins suivants les situations :

  • Le besoin de sécurité émotionnelle, de se prémunir contre les discours qui font intervenir des ressorts émotionnels qui peuvent nous déstabiliser et vis-à-vis desquels nous essayons de nous préserver (catastrophisme, divers injonctions perçues comme culpabilisantes, alarmisme, courants de pensées collapsologues, intellectualisation de concepts, etc.). Dans ce cas, l’accès à une information claire et pédagogique, constructive, qui donne des solutions concrètes qui font sens dans sa vie quotidienne est à privilégier. S’entourer ou suivre des personnes inspirantes qui partagent leurs pratiques vertueuses pouvant être proches de nos centres d’intérêts et de nos valeurs est également utile. Le site bonpote par exemple donne des analyses claires et appuyées, l’émission La terre au carré sur invite des personnalités impliquées positivement et qui agissent sur le terrain.

  • Le besoin de sens, de faire le lien entre la crise écologique en tant que discours et la réalité vécue. On peut dans ce cas observer dans son environnement proche ce qui se produit, être attentif et se renseigner auprès des associations locales et des autres acteur.trice.s engagé.e.s sur son territoire pour connaître l’état des ressources et des écosystèmes et les enjeux de son quartier, sa ville, etc. L’association Des enfants et des arbres contribue par exemple à la replantation de haies bocagères en faisant le lien entre le monde de l’éducation et celui de l’agriculture, la LPO aide à la protection des oiseaux len proposant de transformer son jardin en refuge, etc.

  • Le besoin de développer son empathie, son altérité et sa capacité d’émerveillement. L’écologie n’est pas qu’affaire de science, elle est aussi affaire de cœur. Après tout il est question de lien et le lien se fait par les sens. Il est pour cela primordial de réenchanter son quotidien par un contact plus rapproché avec la nature, s’accorder le temps nécessaire pour renouer avec elle. Le besoin de communion est dans ce cas également palpable : la communion d’esprit (se laisser toucher par la beauté et l’harmonie, et favoriser les sources d’inspiration récréatives) ainsi que la communion collective (célébrations lors de festivals, journées mondiales en lien avec l’environnement, événements de sensibilisation dans nos quartiers, les écoles de nos enfants ou nos entreprises, etc.).

L’indifférence une fois éclairée par une meilleure connaissance, expérience directe et empathie peut se muer en une force, celle de la capacité à prendre de la distance, à relativiser et focaliser son énergie sur l’essentiel. Les émotions sont réactivées car elles redeviennent le véhicule de nos besoins et non plus des murs pour nous protéger ou nous empêcher de voir.


Le déni


Dans sa forme idéologique, le climato-scepticisme est une expression assumée de négation du réchauffement climatique, de son origine anthropique (i.e : humaine) et de ses effets dévastateurs sur les écosystèmes. Il vise à déconstruire les faits et à les remplacer par des discours alternatifs dont le but est de « saper la confiance du public dans les sciences du climat » [cf. Wikipedia] pour défendre des intérêts privés. Ce qui va nous intéresser ici plus particulièrement est le déni individuel ou collectif de la crise écologique comme symptôme général, qu’il soit une construction mentale endogène ou exogène subie sous l’influence des campagnes de dénigrement répétées. Tout comme pour l’indifférence, le déni peut être lié au manque d’accès à l’information et dans ce cas nous avons vu plus haut comment le contrer.


Parfois, ce déni prend appui sur une dissonance cognitive engendrée par le refus du changement. Il est le révélateur d’une résistance à une réalité perçue comme angoissante et le conformisme à un statu quo jugé moins déstabilisant. Les besoins dans ce cas pourraient être :

  • Le besoin d’acceptation et celui de "faire le deuil" de l’ancien monde. En effet, l’adaptation au changement permet de ne pas se focaliser uniquement sur ses aspects négatifs (perte, souffrance, désordre) mais d’envisager également les aspects positifs potentiels ou réels (transformation, nouveaux rapports au monde, nouveaux récits). C’est l’occasion d’un retour à un mode de vie plus sobre, qui libère du temps pour améliorer la qualité des relations avec nos proches. C’est l’occasion de marquer le pas dans nos vies modernes au rythme affolant. C’est l’occasion d’apprendre de nouvelles compétences et des savoir-faire permettant de gagner en autonomie.

  • Le besoin de confiance et de réassurance. La confiance en ses capacités d’adaptation, la réassurance quant à l’avènement possible d’un monde dont on ne maîtrise certes pas l’issue mais à la construction duquel nous pourrions contribuer positivement. Chacun de nous pourra cultiver cette confiance avec des ressorts qui lui sont propres : par une pratique spirituelle et méditative, par l’imaginaire culturel, artistique et/ou littéraire, etc.

Il est normal que les périodes de transition ébranlent nos certitudes et engendrent le déni. Une fois informés du changement, nous traversons habituellement une phase émotionnellement descendante de choc et de remise en cause suivie d’une phase ascendante de remobilisation et d’engagement après un travail d’acceptation et de (re)découverte de sens. À un instant donné, nous nous situons tou.te.s quelque part sur cette courbe ; en prendre conscience permet une meilleure tolérance les uns envers les autres par rapport au chemin parcouru ou restant à parcourir.


D’autres émotions à connaître


À l’inverse de l’indifférence ou du déni, émotions réputées froides et qui semblent conférer une position faussement confortable au départ, nos sentiments sont parfois exacerbés et nos émotions deviennent explosives dès lors que la question écologique est au centre de nos préoccupations.


Dans l’article - à paraître - qui fait suite seront abordées d’autres émotions telles que l’éco-anxiété, la culpabilité, la colère et le découragement. Nous allons voir aussi de quoi ces émotions sont révélatrices et comment en faire des alliées face à la crise écologique. Nous verrons aussi que l’écologie peut aussi s’envisager avec des émotions positives et qu’elle peut se vivre dans la joie, l’espérance, l’humour et la confiance.


Les découvertes sur l’intelligence émotionnelle et son fonctionnement nous apprennent à ne plus censurer nos émotions mais plutôt à nous en servir pour nous relier à nos besoins fondamentaux et à ceux de notre entourage. Par ailleurs, faire connaitre ses besoins et comprendre les besoins des autres est à la base d’une communication saine et bienveillante. Ceci est d’autant plus vrai pour les questions qui touchent à l’écologie car celles-ci mettent le doigt sur les fondements mêmes de notre existence et les récits de notre avenir sur notre belle planète, en tant que membres d’une espèce liés par un destin commun. Comprendre nos émotions et celles des autres permet d’extérioriser nos énergies, le mot émotion ne vient-il pas du latin emovere qui signifie mettre en mouvement vers l’extérieur ?


Nos émotions nous invitent plus que jamais à l’action. En conjuguant notre intelligence émotionnelle collective avec une intelligence écologique, nouvel enjeu majeur de nos sociétés, nous contribuerions à influer sur la réalité de nos rapports sociaux et environnementaux favorisan l’essor d’un monde plus juste.


Et vous cher.e.s et lecteur.rices, vos émotions ou celles de votre entourage vous parlent-elles ? Que vous disent-elles ?

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